C’est à se demander si la source de lumière vient du soleil, du projecteur ou bien de ses enfants.
-
-
Repast 1951
Ce dernier tier où le couple se sépare pour inévitablement revenir ensemble, parce qu’on s’en doute un peu mais jamais totalement comme c’était, dû à quelque chose comme une mise-en-scène typiquement japonaise de l’éphémère et du transitoire, est un excellent argument en faveur de ce que je dis depuis des années maintenant: il n’y aucune filmographie nationale plus belle que celle du Japon.
Et c’est juste mon premier Naruse, pouvez-vous croire?
-
-
-
Zack Snyder's Justice League 2021
Je ne vais jamais me plaindre d’un aussi grand manque de cynisme dans un film d’un genre qui aujourd’hui ne semble défini et créé que pour des raisons qui le sont. Oublions l’épilogue mettons.
Mais c’est si candide, presque qu’innocent, comme un retour au source d’un genre qui s’est perdu en évoluant dans le temps. Ça m’a fait penser aux Wachowski de la meilleure manière, quoiqu’en un peu plus straight (c’est un film de Zack Snyder quand même hahahaha). La…
-
Cristaux 1978
Chouettes ambiances et textures mais bon sang, je crois que je serai toujours rebuté par le ton sirupeux et l’utilisation/direction malaisante des acteurs. Je commencerai à aimer le cinéma de Teo Hernández lorsqu’il cessera de constamment filmer des corps nus bougeant lentement sous des voiles transparents. C’est aussi beaucoup, mais beaucoup trop long.
-
Solo 2023
Méprisable de manière bien discrète, dans le sens que c’est queer comme une SODEC se voulant bien pensante brandit ses drapeaux LGBTQ+ et scande ses slogans peut l’être. C’est en résumé un film qui s’adresse au bachelorette party dont le film se moque dans l’une de ses premières scènes.
Du bon cinéma (queer, pourquoi pas esti) de fiction, ça passe aussi par l’intériorité riche de ses personnages, et de l’extérioriser par l’entremise d’outils comme… la caméra! l’éclairage! le montage! le…
-
Evil Dead II 1987
Quand même fou que se soit encore à ce jour le seul bon silly goofy film d’horreur.
-
Ghostwatch 1992
aaaahhh c'est tellement l'fun! J'adore quand un film/programme télé joue sur l'incapacité de son audience à rembobiner, à s'assurer d'avoir vu ce qu'il a bien vu ou à revoir quelque chose qu'il aurait supposément manqué selon le film/programme lui-même. Je suis terrifié, c'est du gaslight positif, ça m'a à tout coup.
J'aurai eu peur au moins une fois dans mon marathon de cette année.
-
Celluloid Nightmares 1988
Un fin observateur pourrait commenter sur le fait qu’il ne faut que des amas de pixels de violence et de sexe en tant que représentation meta-textuelle d’une psyché en désintégration dans un contexte urbain pour me plaire, et il aurait raison.
Ajoute des fantômes à ça et je suis par terre.
-
Indiana Jones and the Dial of Destiny 2023
This review may contain spoilers. I can handle the truth.
-
The Lord of the Rings: The Two Towers 2002
Ouais c’est le plus éprouvant à réécouter, quoique c’est à mon sens juste le deuxième acte d’un encore plus long film.
Le moi d’aujourd’hui aime beaucoup plus les Ents que le moi d’antan, mais Eowyn à gosse un peu.