Un p’tit peu long, un p’tit peu mince par endroits, mais quand t’es avec un réalisateur qui sait raconter comme ça, tu te plains pas, pis tu enjoy la ride.

Les acteurs sont tous extraordinaires, mini-PSH nous rappelle son papa par moments, Alana est magique, y’a une folle quantité de scènes mémorables, pis moi ça me prend rien de plus.

Pis formellement, en plus des long takes vraiment bien orchestrées qu’il a toujours maitrisé, y’a maintenant cette utilisation de la lumière. PTA est devenu, au fil de ses expérimentations à la DOP, un des réalisateurs qui utilisent le plus la lumière d’une façon expressive et ça, je trouve ça super excitant à voir aller.

Ah oui, pis mon avis? Un gag qui montre de façon super méprisante un raciste n’est pas… un gag raciste. On rit DE lui, et non pas avec lui.  D’autant plus que c’est un autre personnage dans le film dont on peut déduire qu’il base ses relations et sa vie sur des aspects hyper-superficiels et je pense donc que… c’est là pour une bonne raison. 

Pis le age gap? Alana est une fuck-up (rarement vu plus fuck-up du côté féminin du cinéma), et le film le sait et le montre très bien. Ils vont-tu coucher ensemble, ou se marier? Who knows. Est-ce que j’ai besoin que le film me rassure à ce sujet? Nah, ça va aller.

Anyways, loved it!