C’est pas le genre d’écriture que je mettrais d’habitude ici, mais tant qu’à avoir écrit un petit blurb pour promouvoir la projection extérieure organisée par le Cinéma Public le 28 juin au Livart, aussi bien le mettre ici aussi:
Depuis que sa vie de gangster est derrière lui, Gal a besoin de peu pour être heureux. Une jolie compagne, des rayons UV et beaucoup d’huile à bronzage.
Mais comme on dit, on ne quitte jamais réellement la vie de crime. C’est par l’entremise d’un…
J’aurais apprécié un peu plus d’ambiguïté — la finale où tout est dit/explicité/surexpliqué est fort dommage — mais somme toute, ça marche! Si le choix est entre « le public comprend pas tout à fait et préfère donc oublier le film » et « le public comprend », ben let’s go mon Alex! Perso je suis pas dans le premier camp (ex: It Follows me travaille encore pas mal, j’ai hâte de trouver/convaincre qqun avec mon take sur ce film), mais…
Ce à quoi semble se buter Norbourg n’est rien d’autre que les limites mêmes du réalisme narratif; on sent constamment le poids de l’«Histoire officielle » sur l’œuvre. Elle pèse si lourd qu’elle empêche le film de réellement décoller. Par le fait même, on perçoit là une occasion manquée d’explorer les aspects curieux et uniques du cas. Si Giroux et Lavoie ont des idées à ce sujet, elles ne sont prononcées qu’à demi-mot.
Qui n’était pas déjà convaincu que Vincent…
Mescaline: le film
Le dernier clou dans le cercueil de la récente mode de teen movies quebs. Bon débarras.
- Scénario de court métrage étiré à 107 minutes avec une protagoniste passive.
- Enchaînements de scènes et de situations qui se répètent sans suite ou conséquence.
- Esthétique de vidéoclip artificielle et tape à l’oeil.
- Représentation imprécise — mais surtout inconséquente — des années 90 en région.
Donnez-nous de la substance pour l’amour du bon Dieu!!
(les deux étoiles sont pour la réplique: "YÉ OÙ MON LONG JEU D'OFFENBACH??!!" je n'arrête pas de la répéter depuis mon visionnement)
